Only everything
Résumé
«Parmi les grands saxophonistes des quatre dernières décennies», écrit un journaliste de Rolling Stone, «David Sanborn possède une identité qui n'appartient qu'à lui. Il est à la fois jazz, funk, soul, pop, blues et rock. Ce qui est encore plus remarquable c'est qu'il excelle dans tous ces genres avec une voix à la fois puissante et tendre, sensuelle et subtile.» Tout au long de sa carrière, Sanborn a collaboré avec de nombreux chanteurs - de David Bowie à Linda Ronstadt en passant par Little Jimmy Scott. «Only Everything» en met deux en lumière. La première est Joss Stone dont l'interprétation du «Let the Good Times Roll» de Ray Charles est époustouflante. « Joss est une jeune femme qui possède une âme ancienne», nous dit David. «C'est une force de la nature qui comprend la force primale de la soul. Le second n'est autre que James Taylor. Miles Davis a un jour dit de lui qu'il « chantait comme s'il était aveugle». Cette observation est tout particulièrement judicieuse au moment d'évoquer la version donnée par Taylor et Sanborn de « Hallelujah I Love Her So» de Ray Charles. Lorsque David Sanborn revisite le blues, il ranime son esprit, retrouve sa source, communique son sens de l'émerveillement et du mystère. En y mettant tout son coeur et toute son âme, il réinvente la musique dont il est l'un des indiscutables maîtres. L'expérience déterminante de la vie musicale de Sanborn se produisit en 1956 alors qu'il n'avait que 11 ans. «Mon père m'a emmené au Kiel Auditorium», se rappelle-t-il, «une salle de sport qui abritait les matchs des St Louis Hawks durant la saison de basket et des concerts à d'autres moments. C'était la petite formation de Ray, la première fois que j'ai pu l'entendre en personne. Je le connaissais déjà pour avoir entendu des disques tels que «I Got A Woman», «Drown In My Own Tears» et «Night Time (Is the Right Time)». Ces chansons avaient enflammé mon imagination. Mais sa prestation ce soir-là m'a tout simplement transformé. Il chantait avec une passion à laquelle je n'avais encore jamais été confronté. Tout en étant des hits pop, ses chansons étaient imprégnées de blues. En dehors de l'autorité de sa voix et des étincelles que produisait son jeu de piano électrique, deux éléments du monde de Ray s'emparèrent de moi et ne m'ont pas lâché jusqu'à aujourd'hui. Le premier était Hank Crawford et le second, David «Fathead» Newman, les deux saxos stars du groupe. Chacun de ces deux musiciens avait une voix qui, bien que distincte, entretenait des liens étroits avec celle de Ray. C'était la voix de la douleur, de la joie, de l'abandon et du soulagement. Hank et Fathead produisaient tous deux un mélange de blues rural, de gospel et de jazz des grandes villes. Le message dont cette musique était porteuse me frappa comme la foudre - achète toi un sax.» «Quand j'enregistre un album», explique-t-il, « e cherche le son qui en constituera le noyau, le centre sonore et je m'en sers pour unifier le disque. Pour «Only Everything», mon producteur qui avait également travaillé sur « Here and Gone» proposa que ce son soit celui de l'orgue de Joey DeFrancesco. J'en ai eu pour mon argent, Joey étant le monarque en exercice du Hammond B3. Sa maîtrise de l'instrument est totale. Mais loin de posséder simplement une technique remarquable, Joey a un feeling sans équivalent. Personne ne groove plus dur que lui et en même temps personne ne sait se relâcher plus totalement. C'était mon premier enregistrement avec Joey. Par contre, j'ai fait équipe avec Steve Gadd depuis des années. C'est un batteur extraordinaire qui sait se mettre au service de la musique. Il colore son jeu avec subtilité et insuffle une dynamique qui nous entraîne vers l'avant même lorsqu'il est détendu.»
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CD audio
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Universal music SA
2010
Disponible à Médiathèque Maurice Adevah-Pœuf (Thiers)
Infos complémentaires
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Auteur :
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Saxophone :
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Langue de l'expression :
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Français
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Dimensions : 45 min. 50 sec.
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Importance matérielle : 1 d.c.
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Importance matérielle : 1 feuillet
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Titre : The Peeper , Only everything , Hard times , Let the good times roll , Baby won't you please come home , You've changed , Hallelujah, I love her so , Blues in the night