Détails | Médiathèques Le Fil

Monstres : roman

Frédéric Richaud

Littérature

Résumé En 1655, quelques années après la Fronde, Catherine Beauvais, dite Cateau la Borgnesse, est une femme difforme à l'âme sensible. Initiée par sa grand-mère aux mystères des intestins et des clystères, elle est qualifiée de créature du diable mais se distingue cependant par son érudition et son intelligence. Sa réputation de guérisseuse la conduit bientôt à la cour de la reine Anne d'Autriche. ©Electre 2022 En 1655, quelques années après la Fronde, Catherine Beauvais, dite Cateau la Borgnesse, est une femme difforme à l'âme sensible. Initiée par sa grand-mère aux mystères des intestins et des clystères, elle est qualifiée de créature du diable mais se distingue cependant par son érudition et son intelligence. Sa réputation de guérisseuse la conduit bientôt à la cour de la reine Anne d'Autriche. ©Electre 2023 "Le Louvre, 1655. Catherine Beauvais, dite Cateau la borgnesse, promène sa difformité dans les couloirs du palais. Sa présence indispose tout autant que la confiance que lui témoigne Anne d'Autriche. Car Catherine possède une connaissance unique des plantes, des ventres et des clystères. Cette science, alliée à son intelligence et à sa sensibilité, lui a permis de se frayer un chemin jusqu'au postérieur de Sa Majesté la reine, une véritable gloutonne. Comment se faire une place à la Cour, quand on est une créature issue d'un milieu modeste, habituée à inspirer le dégoût et la détestation ? Une plongée au royaume des apparences, où les monstres ne sont pas ceux que l'on croit. Édition adaptée facile à lire : malvoyance ; fatigue visuelle ; troubles de l'apprentissage ; troubles cognitifs ; troubles DYS ; dyslexie ; dysgraphie ; TDA/H ; alphabétisation, FLE. " Le Louvre, 1655. Catherine Beauvais, dite Cateau la borgnesse, promène sa difformité incongrue dans les couloirs du plus beau palais du monde. Sa présence indispose tout autant que la confiance que lui témoigne Anne d'Autriche. C'est que Catherine possède une connaissance unique des plantes, des ventres et des clystères. Cette science, alliée à une intelligence et une sensibilité hors du commun, lui a permis de se frayer un chemin jusqu'au postérieur de Sa Majesté la reine, une gloutonne qui, quotidiennement, se bourre de saucisses, de côtelettes et de pain bouilli. Comment se faire une place à la Cour, ce cénacle qui ne jure que par la beauté des formes, quand on est une créature issue d'un milieu modeste, habituée à inspirer le dégoût et la détestation ? Une plongée au royaume des apparences, où les monstres ne sont pas ceux que l'on croit.